Dans cette note, nous présentons une méthode générale de résolution des équations diophantiennes à trois inconnues. Cette méthode s’inspire de la démarche notoire applicable aux équations diophantiennes à deux inconnues.
Tout d’abord, nous rappelons qu’étant donné des entiers non nuls et
, ainsi qu’un entier quelconque
, l’équation
admet une solution dans
si et seulement si
, le plus grand commun diviseur
et
, est un diviseur de
. Le cas échéant, L’ensemble des solutions dans
de l’équation en question est
,
où est une solution particulière. L’existence d’une telle solution est garantie par l’identité de Bézout. Elle s’obtient au moyen de l’algorithme d’Euclide.
Maintenant, nous considérons des entiers relatifs non nuls ,
et
, ainsi qu’un entier quelconque
. De plus, soit
et
. Alors,
est un multiple de
. Il en résulte qu’un triplet
est une solution de l’équation
si et seulement s’il existe un nombre tel que
.
Par conséquent, l’équation admet une solution dans
si et seulement si
est un diviseur de
. Le cas échéant, l’algorithme d’Euclide permet de déterminer un couple
satisfaisant
, ainsi qu’un couple
vérifiant
.
L’existence de ces couples est assurée par l’identité de Bézout. D’où
.
Le triplet est donc une solution particulière de l’équation
.
À présent, soit une solution quelconque de
. Alors, il existe un nombre
tel que
.
Ceci équivaut à l’existence d’entiers et
tels que
.
D’où
,
puis
.
Au demeurant, des calculs simples montrent que chaque triplet de cette forme vérifie
.
Tout compte fait, l’équation admet une solution si et seulement si
, avec
, divise
. Le cas échéant, l’ensemble des solutions dans
de
est
,
où les couples et
sont des solutions particulières respectives des équations diophantiennes à deux inconnues
et
.
Pour plus d’exercices d’arithmétique, consultez l’ouvrage suivant :
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